L’objectif fixé par le Groupe est une réduction de 40% d’ici 2025 des émissions issues de ses magasins par rapport à 2010. Aujourd'hui, les émissions ont déjà été réduites de 30% dans ses magasins en Europe. Carrefour avec ses 11 900 magasins à travers le monde, ses 380 000 collaborateurs, ses fournisseurs et ses clients, se mobilise pour aider à la réussite du 21ème sommet mondial pour le climat (COP21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Le distributeur rejoint donc la liste des entreprises telles que le groupe Lafayette, Ikea ou encore Renault-Nissan. 

Carrefour mène des actions antigaspi dans ses 10 pays intégrés (France, Belgique, Espagne, Italie, Pologne, Roumanie, Argentine, Brésil, Chine, Taiwan) :
-    Antigaspi alimentaire avec 88 millions de repas donnés aux associations de l'aide alimentaire dans le monde, plus de 50 milliers de tonnes de déchets recyclés en 2014.
-    Antigaspi dans le transport, par exemple en valorisant les biodéchets pour les transformer en biométhane avec bientôt 200 camions en France.
-    Antigaspi d’énergie avec la généralisation progressive des eclairages LED,  des installations réfrigérantes moins consommatrices, ou encore avec des meubles équipés de portes isolantes.
 
BFM Business explique que pour l'enseigne,"ces gaz à effet de serre, issus de l'activité des magasins, proviennent principalement de l'énergie qu'ils utilisent et des fluides réfrigérants nécessaires à la production de froid alimentaire. Afin de parvenir à ses engagements, l'entreprise a donc mis en place des installations réfrigérantes moins consommatrices et a renouvelé les frigos de ses rayons par des meubles équipés de portes isolantes. Le géant de la grande distribution estime par ailleurs que depuis 2010, grâce aux diverses actions mises en oeuvre, ses activités émettent aujourd'hui près de 30% de moins de dioxyde de carbone."
 
La COP21 est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. La France va donc jouer un rôle de premier ordre sur le plan international, pour rapprocher les points de vue et faciliter la recherche d’un consensus au sein des Nations unies et aussi au sein de l’Union européenne, qui occupe une place importante dans les négociations sur le climat.