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Le Groupe Linde, spécialisé dans la construction d’infrastructures hydrogène, a dévoilé sa dernière innovation, un Pedelec (du terme « pedal electric cycle ») dont la particularité réside dans sa source de propulsion : une pile à combustible.


Le H2 Bike : un vélo électrique alimenté à l’hydrogène
Remplaçant la batterie habituelle, la pile à combustible de ce vélo génère le courant nécessaire à l’assistance du cycliste à partir d’hydrogène et d’oxygène puisés dans l’air ambiant. Un système inédit sous cette forme et sans émissions. 34 grammes d’hydrogène embarqués suffisent à assurer plus de 100 kilomètres d’autonomie. Le remplissage prend moins de six minutes.
 
Il aura fallu moins de trois mois aux ingénieurs de Linde pour mener le projet, de la première idée au prototype prêt à l’emploi, puis à la série pilote. Selon la devise « I run on hydrogen », le Linde H2 Bike montre que le fonctionnement classique par batterie n’est pas sans alternative, même sur les vélos électriques qui, par définition, sont déjà des véhicules respectueux de l’environnement. Tout comme les voitures à hydrogène, les vélos dotés d’une pile à combustible associent une grande autonomie et des temps de recharge de quelques minutes seulement. Ils permettent en outre de renoncer aux batteries de traction à durée de vie limitée et au recyclage complexe. Le vélo à hydrogène, dont Linde va produire des prototypes en série limitée, exploite une énergie verte et générée selon un processus durable. L’hydrogène peut être produit par électrolyse à l’aide d’énergie éolienne ou à partir du reformage de biogaz. Le bilan carbone du Linde H2 Bike est ainsi nettement meilleur que le mix énergétique du réseau allemand servant à recharger les batteries de vélos électriques.
 
Avec une centaine de stations d’hydrogène construites dans 15 pays et l’expérience de plus d’un million de remplissages, Linde est numéro un dans le développement d’infrastructures H2. Linde et cinq autres partenaires industriels - Air Liquide, Daimler, OMV, Shell et Total - ont créé une société commune dénommée « H to mobility », deux ans après s’être rassemblés sur une plate-forme de coopération avec déjà à l’époque l’idée de multiplier le parc des stations à hydrogène. Les Echos commentent : "L’objectif est de construire 400 stations dans le pays d’ici 2023. L’investissement nécessitera 400 millions d’euros. Pour l’heure, à peine une trentaine existe alors que l’objectif intermédiaire était d’en avoir 50 à fin 2015. Et le parc de voitures roulant à hydrogène est réduit à une quantité infinitésimale : à peine une centaine de véhicules dans toute l’Allemagne. C’est l’histoire de la poule et de l’œuf qui se réécrit."
 



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