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Au-delà de toutes les difficultés rencontrées cette année, SNCF a tout même réussi à faire un bénéfice de 567 millions d’euros. Toutefois, la marge opérationnelle de la branche TGV elle, continue de connaitre une descente. Une réussite en partie à mettre à l’actif de la rigueur financière que le Groupe s’est imposée.


Maîtriser ses coûts pour améliorer ses résultats, clé de la réussite de SNCF en 2016
Une réussite en dépit des difficultés

Comme annoncé depuis janvier par le canal de son Patron, Guillaume Pepy, le Groupe SNCF a repris le goût de la réussite avec des bénéfices engrangés cette année. Et cette réussite est d’autant plus savoureuse que le contexte était particulièrement difficile. Le Groupe a su s’en sortir entre les grèves à répétitions dans le secteur d’une part, et d’autre part, la baisse des activités dans le secteur du fret ferroviaire, sans oublier les impacts très lourds infligés sur le tourisme par la vague des attentats etc.

Tous ces éléments ont occasionné une baisse des activités de la SNCF de 1,5%. Son chiffre d’affaires lui, connait tout de même une nette progression de 2,8% pour s’établir désormais à 32,3 milliards d’euros. C’est surtout la rigoureuse discipline financière que le Groupe s’est imposée qui entraine tous ces faits positifs. En effet, partie sur une base de 750 millions d’euros d’économie à réaliser, la SNCF a atteint ses objectif avec en prime 75 millions supplémentaires.
 

Un plan d’économie qui semble avoir marché

Son Directeur Général commence par se féliciter en ces termes : « nous avons été très rigoureux ». Oui, il s’agit très bien des efforts qui ont permis de garder en vase clos la baisse de la rentabilité de la SNCF Mobilités. C’est son secteur en charge des activités de transport, le plus important d’ailleurs, et qui a connu une baisse de 7,5%. Il affiche alors pour cette année un résultat net de 511 millions d’euros.
On salue au passage une fois encore la capacité du groupe à réduire ses charges.

D’une façon beaucoup plus globale, l’activité ferroviaire de la SNCF est en net recul. Les mouvements sociaux du printemps passé, ajoutés à une baisse du trafic dans le transport de voyageurs comme dans le fret ferroviaire,  ont conduit à une diminution de 7% du montant des péages utiles pour faire circuler les trains sur le réseau. La dette de la SNCF elle aussi, ne cesse de s’alourdir chaque année. Encore 2,7 milliards cette année, pour se chiffrer désormais à 45 milliards d’euros.
 



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