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Stellantis est le troisième constructeur à déclarer son installation dans le pays et va créer une unité de production de voitures électriques. Rappelons que le géant est né de la fusion du groupe PSA Peugeot-Citroën et Fiat Chrysler Automobiles.

L’Égypte a l’intention de rattraper son retard en misant sur les voitures électriques. Ceci compte tenu de la conscience du retard qu’il a sur le secteur de la construction automobile au plan continental. C’est un segment en développement rapide qui devrait constituer le fer de lance du secteur automobile dans les années à venir. L’annonce du démarrage du projet est portée par Al Nasr Automotive Company et un partenaire chinois, ensuite la déclaration d’intérêt de Mercedes-Benz pour construire des véhicules électriques en Égypte, c’est maintenant autour de Stellantis né en 2021 d’intégrer le groupe restreint.

C’est en 2025 que le projet sera concrétisé d’après le chef du gouvernement égyptien qui explique que cette implantation va contribuer à développer le secteur de la mobilité verte en Égypte. Un investissement à priori de 35 millions de dollars est annoncé pour cette implantation. Stellantis aura comme partenaire local le conglomérat Mansour Group, deuxième plus grande entreprise d’Égypte en terme de chiffre d’affaires.


Implantation en Égypte par Stellantis d’une usine de fabrication de voitures électriques
L’Égypte au rendez-vous de la construction de voitures électriques

L’Égypte n’a nullement l’intention de rater le virage électrique du secteur automobile ainsi, elle tient avec Stellantis son troisième constructeur de voitures électriques. L’Égypte devrait normalement produire ses premières voitures électriques en aout 2022 dans le cadre d’un partenariat signé entre l’entreprise publique Al Nasr Automotive Company et le constructeur automobile chinois Dongfeng Motor Corporation. L’unité démarrera ses activités avec une production de 50 000 véhicules par an avant de monter en flèche. Les véhicules qui seront fabriquées par Al Nasr pourront rouler à une vitesse de 145 km/heure avec une autonomie de 400 km par charge.

En matière de mobilité électrique l’Égypte a bien l’intention de prendre les devants au niveau continental avec ces trois constructeurs. Présentement les autorités égyptiennes ne lésinent pas sur les moyens pour booster la production et l’adoption de ses véhicules. Elles ambitionnent en effet de remplacer une grande partie du parc automobile vieillissant et polluant du pays par des voitures électriques construites localement. Il est également question de changer les 11 000 taxis classiques de la capitale par des voitures plus économiques et plus classiques. En plus, l’Égypte vise à devenir une terre de production et d’exportation de voitures électriques au niveau de la région en accordant sa priorité au marchés marocain, algérien et sud-africain ou Stellantis est déjà présent grâce au montage de voitures classiques.



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