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Alstom a remporté son premier contrat en développant dans l’entreprise Salzgitter, en Allemagne, son train zéro émission. Le nouveau modèle de train fabriqué par la compagnie ferroviaire française se distingue des autres par sa capacité à fonctionner à l’hydrogène et non au diesel. Lors des tests en cabine par le responsable des tests et homologations, Marco brey, le Coradia iLint ne fait aucun bruit. Sa discrétion est juste extraordinaire.
Selon le directeur Wolfram Schwab, le Coradia iLint est une avancée dans le monde de la technologie. En réalité, les trains ont connu plusieurs ères, entre aures, l’ère de la vapeur, de l’électricité et du diesel. Aujourd’hui, une nouvelle ère s’annonce pour ce nouveau train à pile combustible qui émet quand même de la vapeur d’eau.


Alstom et Siemens comptent fusionner
Un marché en pleine expansion
 
Cette technologie de train à zéro émission était pour la plupart une vision futuriste qui ne pourrait pas se conformer au marché présent. Mais aujourdh’ui, le train à pile combustible n’est plus une chimère, mais une réalité d’autant plus que les autorités d’Alstom ont annoncé avoir déjà reçu une commande de 14 trains dont la livraison est prévue vers la fin de l’année 2020. D’autres administrations allemandes ont aussi signé des lettres d’intention en ce qui concerne la commande de 60 rames.

Dans un pays où les questions environnementales sont fréquentes, surtout celles sur le changement climatique, un train de ce genre pourrait être une solution. Le Coradia iLint a une autonomie de 1000 km et une vitesse de 140km/h maximale.

Un projet ambitieux
 
Afin que ces réservoirs de H2 soient approvisionnés, l’entreprise Linde a signé un contrat avec Alstom et qui va permettre une mise à disposition d’une station de distribution au nord du pays. Le coût total de cette opération s’élève à 10 millions d’euros et c’est le gouvernement allemand qui prendra cela en charge et financera aussi Alstom de 8 millions d’euros pour ses activités.

Pour Gian-Luca Erbacci, un des responsables d’Alstom en Europe, le projet du train émission zéro est ambitieux et rêve de pouvoir changer une bonne partie des trains diesel dans la région d’Europe. En réalité, il remarque que plus de 48% du réseau de chemin de fer européen n’est pas électrifié et fonctionne au diesel avec une forte émission du CO2.

Une fusion avec Siemens
 
De nombreux pays sont intéressés par cette nouvelle technologie, mais il faut savoir qu’en octobre dernier, l’un des plus grands concurrents de l’entreprise ferroviaire française, la CRRC: China Railway Rolling Stock Corporation a déjà mis en circulation un tramway qui fonctionne à l’hydrogène et avec une autonomie 40 km.

Pour faire face à cette concurrence, Alstom a décidé de se mettre avec Siemens un autre concurrent avec lequel ils auront ensemble un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros ce qui leur permettront développer de nouveaux projets ensemble. De nouvelles personnes seront recrutées dans ce nouveau groupe les deux géants comptent finaliser leur accord vers fin 2018. En attendant cela, le nouveau train à zéro émission trouve un grand intérêt auprès de Siemens. 

Cité dans cet article : Alstom consolidation Fusion Siemens


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