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Malgré une baisse initiale de ses expéditions de colis, La Poste a réussi à augmenter son bénéfice net de 11 % l'année dernière.

Malgré un premier recul de ses livraisons de colis, La Poste a affiché une hausse de 11 % de son bénéfice net en 2022, mais prévoit une année 2023 "plus compliquée". Philippe Wahl, PDG de La Poste, a reconnu que la conjoncture de 2022 a été "très difficile" avec la guerre en Ukraine, l'augmentation des prix de l'énergie et l'inflation généralisée.


La Poste a enregistré une baisse de ses livraisons de colis en 2022
La société a souligné la résistance de l'activité et des résultats du groupe. Le chiffre d'affaires a augmenté de 2,3% par rapport à 2021 pour atteindre 35,4 milliards d'euros, tout comme le résultat net (+11%), hors exceptionnel. Bien que le transport de colis ait connu un recul de 3% en 2022, avec 2,6 milliards de paquets de distribués, le chiffre d'affaires de la filiale a tout de même reculé de 6% pour atteindre près de 15,6 milliards d ' euros, grâce aux hausses tarifaires. Les volumes de Colissimo ont quant à eux chuté de 10% en France, tandis que Geopost (colis express, dont Chronopost en France) a accusé une baisse de 1% des volumes en raison de l'atonie du marché en Allemagne et au Royaume- Uni. Dans ce contexte, La Poste entend se développer dans le numérique et les services de proximité.

Participation exceptionnelle
 
La branche des envois de colis est désormais responsable de plus de la moitié du chiffre d'affaires de La Poste, tandis que l'envoi de courrier traditionnel continue de décliner, avec une baisse de 8 % en 2022. De son côté, la filiale bancaire du groupe, la Banque Postale, a annoncé une augmentation de 66% de son bénéfice net à 1,06 milliard d'euros, en grande partie grâce à l'acquisition totale de CNP Assurances. Grâce à ces résultats encouragés, Philippe Wahl a déclaré que "l'intéressement sera le plus élevé jamais offert". Il sera de 958 euros par employé, contre 592 euros l'an dernier.

Bien que l'année 2023 soit considérée comme difficile, M. Wahl a mis l'accent sur deux secteurs de croissance pour le groupe : le numérique, "qui connaîtra une accélération de ses utilisations", et les nouveaux services de proximité proposés par La Poste. Le numérique représente un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros et comprend les activités de coffre-fort numérique et de cloud souverain. "C'est un secteur où nous avons un avenir", a détaillé Philippe Wahl. En décembre, il avait annoncé son intention de faire passer le chiffre d'affaires de cette activité à "des milliards dans les années à venir".

Prestations de proximité
 
Le domaine des prestations à domicile, générant un revenu de 700 millions d'euros, est un défi important, selon le chef de La Poste. Avec l'augmentation constante de l'âge de la population et le tournant à domicile de la politique de la vieillesse, il y a un "énorme potentiel" à conquérir. La Poste a déjà fait des progrès dans la livraison de médicaments et est déjà le "leader de la livraison de nourriture", at-il loué. Il a précisé que l'entreprise avait livré trois millions de repas l'année dernière sur un marché de 40 millions d'adresses. La Poste offre déjà des services d'aide à domicile ou de visites domiciliaires, tels que l'activité "Veiller sur mes parents", qui sera donc appelée à se développer. Enfin, la direction du groupe a rappelé son objectif ambitieux d' atteindre la neutralité carbone d'ici 2040 en ayant 100 % des livraisons du dernier kilomètre et longue distance effectuées par les véhicules propres.

Les émissions de carbone de l'entreprise devraient être réduites de 90 % d'ici là, les 10 % restants étant liés à l'utilisation de l'avion, qui est indispensable pour certaines activités. Par conséquent, ces émissions seront compensées. De son côté, la Banque Postale a déjà annoncé son retrait du pétrole et du gaz d'ici 2030. Par conséquent, ces émissions seront compensées. De son côté, la Banque Postale a déjà annoncé son retrait du pétrole et du gaz d'ici 2030. Par conséquent, ces émissions seront compensées. De son côté, la Banque Postale a déjà annoncé son retrait du pétrole et du gaz d'ici 2030.
 



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