Organisation et ressources humaines
Organisation et ressources humaines
Les deux magnats français, Bernard Arnault et Vincent Bolloré, ont engagé une bataille acharnée autour de l'acquisition de Paris Match. Les discussions exclusives entre LVMH et le groupe Lagardère, contrôlé par Vivendi, ont abouti à un accord, mais pas sans la participation de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Ce dernier aurait fermement opposé son veto à la vente de Paris Match à LVMH, faisant écho à ses trois années en tant qu'administrateur au sein du groupe Lagardère.
Les relations tendues entre Sarkozy et Bolloré
Des sources proches du dossier affirment que les relations entre Nicolas Sarkozy et Vincent Bolloré sont actuellement tendues. L'ancien président aurait exprimé son désaccord face à la cession de Paris Match à LVMH, souhaitant plutôt que le magazine reste sous la houlette de Lagardère. Ces dissensions alimentent les spéculations sur l'implication d'Arnaud Lagardère dans cette opposition.
La vente de Paris Match a suscité l'étonnement dans le secteur des médias. En juin 2023, la Commission européenne avait autorisé le rachat de Lagardère par Vivendi, sous condition de céder l'un des deux titres de presse people pour éviter une position dominante. Vincent Bolloré avait alors conclu un accord avec les Dassault, acquérant Gala à un prix jugé inespéré.
Jeu tactique entre milliardaires
Les négociations entre Bernard Arnault et Vincent Bolloré ont duré six mois, avec des rebondissements stratégiques. Après la vente de Gala, Arnault a donné le signal qu'il ne soutiendrait pas l'OPA de Bolloré en refusant de vendre ses 8% de Lagardère à Vivendi. Bolloré, quant à lui, a prolongé le délai de son OPA jusqu'en juin 2025.
Les deux hommes d'affaires ont finalement trouvé un terrain d'entente pour le rachat de Paris Match, pour un montant légèrement inférieur à 130 millions d'euros. Cette opposition de Sarkozy semble avoir influencé le processus. En 2021, Arnault avait proposé 80 millions d'euros pour Paris Match et Le JDD.
Gains importants pour Bolloré
Au final, Vincent Bolloré a remporté une victoire financière significative, obtenant près de 180 millions d'euros grâce aux ventes de Gala et Paris Match. Ces fonds couvrent une partie importante des investissements de Vivendi, dont l'acquisition de Prisma en 2021 et le financement des pertes des médias de Lagardère jusqu'en 2027, comprenant Europe 1 et le JDD.
Cette transaction complexe entre les titans de l'industrie française continue de susciter des interrogations dans le monde des médias et de la finance.
Des sources proches du dossier affirment que les relations entre Nicolas Sarkozy et Vincent Bolloré sont actuellement tendues. L'ancien président aurait exprimé son désaccord face à la cession de Paris Match à LVMH, souhaitant plutôt que le magazine reste sous la houlette de Lagardère. Ces dissensions alimentent les spéculations sur l'implication d'Arnaud Lagardère dans cette opposition.
La vente de Paris Match a suscité l'étonnement dans le secteur des médias. En juin 2023, la Commission européenne avait autorisé le rachat de Lagardère par Vivendi, sous condition de céder l'un des deux titres de presse people pour éviter une position dominante. Vincent Bolloré avait alors conclu un accord avec les Dassault, acquérant Gala à un prix jugé inespéré.
Jeu tactique entre milliardaires
Les négociations entre Bernard Arnault et Vincent Bolloré ont duré six mois, avec des rebondissements stratégiques. Après la vente de Gala, Arnault a donné le signal qu'il ne soutiendrait pas l'OPA de Bolloré en refusant de vendre ses 8% de Lagardère à Vivendi. Bolloré, quant à lui, a prolongé le délai de son OPA jusqu'en juin 2025.
Les deux hommes d'affaires ont finalement trouvé un terrain d'entente pour le rachat de Paris Match, pour un montant légèrement inférieur à 130 millions d'euros. Cette opposition de Sarkozy semble avoir influencé le processus. En 2021, Arnault avait proposé 80 millions d'euros pour Paris Match et Le JDD.
Gains importants pour Bolloré
Au final, Vincent Bolloré a remporté une victoire financière significative, obtenant près de 180 millions d'euros grâce aux ventes de Gala et Paris Match. Ces fonds couvrent une partie importante des investissements de Vivendi, dont l'acquisition de Prisma en 2021 et le financement des pertes des médias de Lagardère jusqu'en 2027, comprenant Europe 1 et le JDD.
Cette transaction complexe entre les titans de l'industrie française continue de susciter des interrogations dans le monde des médias et de la finance.
Dernières notes
