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Le temps des billets d’avion vendus à 10 euros ou moins est révolu d’après le patron de Ryanair la compagnie à prix réduits. La flambée des coûts de l’énergie et la guerre en Ukraine en sont les principales causes.
Les compagnies aériennes pratiquant des coûts assez bas à l’exemple de Ryanair ou Easyjet sa rivale britannique ont pendant ces 20 dernières années révolutionnées le transport aérien et cassé les prix, donnant un coup de fouet aux voyages courts, aux escapades urbaines, le temps d’un week-end.


Le patron de Ryanair met un terme au bradage des billets d’avion à 10 euros ou moins
Pour expliquer une telle décision le patron de Ryanair Michael O’Leary explique que les coûts pétroliers sont beaucoup plus élevés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Selon lui ces tarifs ne vont plus être vus pendant un certain nombre d’années.  Les tarifs moyens sur Ryanair devraient d’après lui augmenter de quelque 10 euros à environ 50 euros par trajet dans les cinq années à venir. 

Une telle situation pourrait faire grimper assez vite le coût total de voyage aller-retour à un coût élevé, plusieurs centaines d’euros et par conséquent rogner sur la demande. Ceci est d’autant plus compréhensible compte tenu de la structure tarifaire des low-cost, avec de nombreux suppléments, également pour les bagages.

Augmentation en vue des factures d’énergie au Royaume-Uni

L’envolée des prix pétroliers voilà un an (+36% pour le Brent coté à Londres) est un véritable fardeau dans les coûts des compagnies (low cost) comparativement aux transporteurs traditionnels mais elles éprouvent durement le budget des ménages. Dans les mois à venir, au Royaume-Uni l’inflation pourrait dépasser 13% d’ici le mois d’octobre selon la banque d’Angleterre. Ceci étant, les factures d’énergie annuelles vont connaitre une augmentation de plusieurs milliers de Livres environ par foyer.

Michael O’Leary souhaite que la demande de voyage puisse se maintenir et que les transporteurs low-cost puissent s’en sortir malgré les contraintes budgétaires des consommateurs. Il n’a Pas manqué de souligner que le marché du travail est bien tendu surtout pour les emplois peu qualifiés dans l’hôtellerie-restauration, la distribution et l’agriculture et aussi pour la sécurité et les bagagistes dans les aéroports. Pour lui le gouvernement ferait mieux d’admettre que le Brent a été une catastrophe pour la libre circulation des travailleurs et que l’une des principales difficultés qui affrontent l’économie britannique présentement c’est le manque de travailleurs.

Cité dans cet article : billets d'avion Bradage Ryanair


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