m-tribune
Un site dédié au management et à la performance de l'organisation

D’après le baromètre EY du capital-risque, on a assisté à une forte progression des levées de fonds au premier trimestre malgré une conjoncture économique et des perspectives d’entrée en bourse assez mitigées. Pourtant la French-Tech est toujours sur la pente ascendante et réalise des prouesses.


Les start-up françaises en dépit de la crise maintiennent leurs Performances au premier semestre
D’après l’étude qui a été rendue publique dimanche, 362 opérations du genre ont été réalisées par les start-up françaises sur le même laps de temps, pour un montant global de 8,4 milliards d’euros en hausse de 63% sur un an.

Pour l’associé du cabinet de conseil Franck Sebag, il s’agit là d’une grande performance dans un contexte où les conditions économiques mondiales ont connu de sérieuses incertitudes des valeurs de la technologie. L’écosystème a tiré profit d’un doublement des tours de table excédant 100 millions d’euros correspondant aux fonds de croissance même si le nombre de levées a connu une baisse de 13%. Contre 39% l’an dernier, ceci totalise désormais 53% de la masse des fonds levées.

La valse des levées de fonds

L’une des opérations les plus importantes, c’est la fintech dédiée aux professionnels. 486 millions d’euros ont été levés par Qonto, spécialisé dans l’évaluation de la performance sociale et environnementale des entreprises, 478 millions d’euros pour Ecovadis et Back Market champion du reconditionné 450 millions d’euros. Au moment où le président Emmanuel Macron a fixé un nouvel objectif de 100 licornes en 2030 (société estimée à plus d’1 milliard de dollars), on assiste aujourd’hui en France à la naissance de six nouvelles licornes au premier semestre.  Au cours de la même période les start-up qui luttent contre les aléas climatiques et environnementaux (cleantech) ont connu un quadruplement de leurs montants levés.

La France par conséquent revient à la deuxième place en Europe grâce à cette performance. Elle se place devant l’Allemagne qui connait un retard dans les investissements pour les start-up, mais aussi, loin derrière le Royaume-Uni qui a pu lever 18,4 milliards d’euros sur la période.
Grâce au Spac, des introductions en bourse ont pu se réaliser. Ces véhicules financiers cotés pour fusionner avec des sociétés qui ambitionnent d’entrer en bourse.  Il faut toutefois noter que leurs sponsors, ces derniers temps n’ont pas vu leur travail facilité par les investisseurs. 



Dernières notes