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Broadcom est-elle contre la concurrence ?

 

Spécialiste de l’électronique, le géant américain Broadcom est soupçonné par la Commission Européenne de faire dans l’abus de position et de vouloir détenir toutes les parts du marché dans son industrie. Des enquêtes ont dont été lancées récemment pour permettre aux autorités de voir plus clair dans cette affaire, et aussi de donner des mesures restrictives permettant de donner place à la concurrence sur le marché des modems et téléviseurs.

Qu’est-ce qui est reproché à Broadcom ?

Selon les propos de Margrethe Vestager, la commissaire à la Commissaire, le groupe américain Broadcom aurait établi un système permettant une restriction qui empêcherait ses clients et consommateurs de ses produits d’évoluer sur ce marché, et aussi de faire des innovations. En effet, Broadcom fournit la plupart des composants pour la fabrication des téléviseurs et décodeurs dans le monde. Cette attitude de l’électronicien est donc un frein à toute concurrence dans ce secteur pouvant donner naissance à des innovations dont les consommateurs profiteraient. Pour les autorités de l’UE, il est donc important d’obliger l’américain à mettre fin à ses pratiques qui empêchent le marché d’évoluer.

L’UE décidée dans ses démarches

Depuis près d’une vingtaine d’années, c’est pratiquement l’une des premières où la Commission Européenne prend des mesures strictes lors d’une enquête. En réalité, pour éviter des déboires sur le marché, et surtout Broadcom de porter préjudice à ses concurrents, la commission oblige le géant américain à prendre des mesures provisoires durant toute la période de l’enquête. Le groupe dispose donc de deux semaines seulement pour s’exécuter suite aux griefs reçus de la part de la commission. Ces mesures strictes de la commission sont motivées par le fait que le groupe crée une réelle entorse au développement des affaires sur le marché. En plus, selon les textes, lorsque les agissements d’une entreprise constituent une menace réelle pour la concurrence, des actions sévères sont prises contre elle. Dans les normes, Broadcom a aussi la possibilité de demander une audience en aparté afin de se justifier et de plaider ses causes. D’ici là, le patron de l’électronique américain devra répondre aux exigences qui lui sont imposées.

Les sanctions possibles contre Broadcom

Pour bon nombre de personnes, cette décision est importante et est de bon ton pour donner un avertissement sérieux. On pourra citer Tommasso Valleti, économiste en chef de la commission comme tenant de cette théorie. Pour lui, cette mesure est un moyen que la commission a utilisé pour mettre en garde le groupe de ses mauvais agissements et des conséquences néfastes que celles-ci ont sur le marché. Il est reproché à Broadcom entre autres, la proposition des formules groupées, des obligations dans les achats exclusifs, etc. D’un autre côté, la firme américaine rétorque en disant ne pas être en délit avec les lois européennes comme elle en est accusée. Ayant fourni des documents à la commission, l’américain ne pense donc pas qu’elle aurait des sanctions. Si elle déclarée coupable après les enquêtes, la commission de l’UE pourrait infliger jusqu’à 10% d’amende sur son chiffre d’affaires.
 



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