m-tribune
Un site dédié au management et à la performance de l'organisation

Organisation et ressources humaines




Ascoval peine à trouver le bout du tunnel

 


Vous n’êtes pas sans savoir que l’aciérie Ascoval, est depuis plus d’une année, dans une situation de crise. Son actionnaire à Vallourec a fait montre de sa volonté de ne plus investir dans ses activités. Pourtant l’entreprise compte près de 280 employés. Aujourd’hui, Ascoval est dans une situation de redressement judiciaire. L’annonce de la venue d’un repreneur dans un futur provoque un soulagement chez tout le personnel de l’entreprise qui pensait déjà au pire.

British steel endosse le manteau du sauveur  

L’entreprise de sidérurgie britannique devrait vraisemblablement être le futur propriétaire de l’aciérie Ascoval. En effet, British Steel est la seule entreprise ayant sérieusement manifesté sa volonté de reprendre l’aciérie. L’annonce de la nouvelle, la semaine dernière, a permis de soulager aussi bien le gouvernement français que les salariés d’Ascoval. Ces derniers commencent à entrevoir le bout du tunnel. Il faut dire que l’aciérie risquait grandement de fermer boutique si elle ne trouvait pas un investisseur sérieux. Le repli de l’entreprise Vallourec a provoqué l’émoi et l’indignation de tous les salariés. Ainsi, la venue de British steel permet aux employés de l’aciérie de voir l’avenir sous de meilleurs auspices. Concrètement, la compagnie britannique entend investir à hauteur de 47 millions d’euros dans l’aciérie. Cet argent sera fourni à Ascoval sous formes d’emprunt bancaire et de fonds propres. A noter que les pouvoirs publics ne sont pas aussi en reste. Le gouvernement d’Edouard Philippe compte aussi, de concert avec la région de Hauts-de-France, apporter près de 50 millions à l’aciérie. Ainsi, Ascoval disposera d’environ 100 millions d’euros pour sortir de crise. Cependant, la décision ne sera officielle, en principe, qu’à partir du 2 mai 2019. Enfin, il faut retenir que le repreneur britannique envisage de conserver tous les employés. Aucun des 280 salariés de l’aciérie ne perdra son emploi. Ce qui constitue une aubaine pour toutes ces personnes. Pour autant, leur mécontentement envers le groupe Vallourec perdure.

Le combat contre Vallourec continue

Vous devinez que les 280 employés d’Ascoval n’ont toujours pas avalé la pilule. En effet, ils n’ont pas surtout laissé tomber l’affaire. Ainsi, l’aciérie, acoval réclamerait au groupe Vallourec le remboursement d’impayés s’élevant à hauteur de 11 millions d’euros. Naturellement, l’ex-propriétaire principale de l’aciérie conteste le bien-fondé de cette réclamation. Par ailleurs, il existe un litige foncier opposant Vallourec et l’aciérie, Ascoval. Le terrain sur lequel Ascoval mène serait, en réalité, la propriété de l’entreprise Vallourec. Il faut préciser que tout porte à croire que le groupe Vallourec a voulu liquider la sidérurgie. Cependant, cette solution devait avoir un prix. Il aurait fallu que le groupe industriel Vallourec paie pas moins de 60 millions pour en finir avec l’aciérie. Conscient de cela, Vallourec a choisi une option bien plus avantageuse. L’entreprise a sciemment diminué ses responsabilités dans l’aciérie en cherchant un associé. Ainsi, Vallourec n’investissait que 40% du capital. Ce qui progressivement devait permettre à Valllourec de rompre tout lien avec l’aciérie, Ascoval. Ainsi donc, il apparaît clairement que l’aciérie, Ascoval est en passe de trouver la sortie du labyrinthe. La venue prochaine d’un repreneur britannique annonce des lendemains meilleurs.