m-tribune
Un site dédié au management et à la performance de l'organisation

Organisation et ressources humaines




Disparition très rapide des DAB en Métropole

Les dégâts économiques causés par le coronavirus ont débouché sur une indisponibilité de la monnaie courante et une disparition des guichets automatiques. Une décroissance notée depuis plusieurs années, est allée crescendo en fin 2019, avec la disparition de 2135 guichets automatiques entre 2018 et fin 2019. Ce qui fait un taux en hausse de 2.6% entre 2015 et 2019. + 1,1 % rien que pour l’intervalle 2018- 2019. 

Menaces sur la disponibilité de l’argent liquide
Cette chute est surtout constatable dans les contrées à forte concentration humaine dépassant les 10 000 têtes (communes) avec un taux de 4,8. La baisse se note enfin selon le degré de peuplement avec les pourcentages suivants : 1.3, dans les villages de + 999 à 2000 personnes ; 2.7 pour ceux de +499 habitants à 999.
 Dans les communes à faible densité, on remarque même une hausse avec l’installation de 5 guichets de plus entre 2018 et 2019, au détriment d’autres qui en fin 2019, enregistraient la disparition de 16 automates.  Les DAB avaient été attaqués plusieurs fois aussi pendant le mouvement d’humeur des gilets jaunes.
 
La multiplication des réseaux automatiques privés
On note de plus en plus l’installation de réseaux d’accès limités en Métropole. Seuls les clients reconnus ont droit à la distribution de billets. 199 dispositifs de ce genre ont été mis sur pied en une année seulement. 
L’évolution des chiffres semblent liée à la taille des villes avec : 25.4% dans les communes très peuplées ; 18.8% pour celles de plus 4999 à 9999, et +2. 4 % dans les bourgades de 499 personnes.
 
De moyens de retraits adaptés au nouveau mode de paiement
Selon la banque Française de Paris, même pendant le confinement les DAB étaient alimentés en espèces, les guichets facilement accessibles à presque tous les habitants des communes. La diminution des automates n’a aucun lien avec la survenue de la pandémie mais seraient plutôt imputable à la large préférence des modes de paiement électroniques notée chez les consommateurs qui recourent moins à de l’argent liquide. Ainsi le taux des transactions en monnaie courante a baissé avec un pourcentage de 13, 2 de 2012 à la fin de l’année dernière. Depuis 2018 cela va crescendo et l’hypothèse selon laquelle le Covid l’aurait exagéré est fortement valable.
Les banques en ligne ont aussi un côté pratique qui fait qu’elles remplacent davantage les guichets automatiques. 



Dernières notes