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Neuralink expérimente un système électronique connecté aux fonctions cérébrales

L’expérience se fera sur trois sujets : le premier a fait l’objet d’une installation, le deuxième a enlevé la sienne et le troisième n’en bénéficie pas du tout. Musk a exposé vendredi dernier, sa vision futuriste de la prise en charge des fonctions neurologiques.
Celle-ci consiste à mettre en place un système de communication entre le cerveau et un dispositif informatique chargé d’observer les signaux cérébraux.
 
Un implant d’à peu près 23 mm de diamètre et 8 mm d’épaisseur

Le model proposé en 2020 est une puce de 23mm/8. Ces proportions permettent un bon positionnement à proximité des fonctions cérébrales. Un système de connexion Bluetooth relie la puce à un ordinateur. Elle devra être aisément installée et en mesure d’être enlevé. 
L’énergie qui anime l’implant est rechargeable grâce à rayonnement électromagnétique. Son vecteur est semblable à un pommeau de bain installé près du cerveau.

Une expérimentation menée sur de truies

L’histoire des petits cochons a servie de trame de fonds. Gertrude a bénéficié d’un model installé en Juin et relié à son museau. Tout le long de l’observation elle était libre d’aller et de venir dans son gite, en se nourrissant et en flairant par terre. Simultanément les scientifiques procédaient à un codage neuronal. Dorothy aussi, a eu droit à sa puce qui lui a ensuite été enlevée pour attester du caractère réversible de l’intervention. Joyce qui n’a pas été testé a joué le rôle du sujet sain. 
La FDA chargée de surveiller la vente des médicaments en Amérique a qualifié cette découverte de progressiste (dixit The vergue) et la Start up a l’aval pour commencer les expérimentations humaines. Mais la date n’est toujours pas connue.

Restauration des fonctions psycho motrices de handicapés

Musk ambitionne de secourir les personnes infirmes. La puce installée dans le cerveau transfère les réponses cérébrales. Celles-ci permettront à la machine de spécifier chaque jambe ou bras. Une autre puce se substituera à la zone endommagée de la moelle épinière et répondra à sa place, ce qui permettre de réanimer le membre infirme.
Musk ne compte pas s’arrêter là et envisage de créer d’autres dispositifs pour soulager les grandes douleurs ou guérir des accros à la drogue, à l’alcool ou autres. Il compte passer par la télépathie. Il promet aussi une sorte de mémoire informatique qui mettrait sous scellés les expériences vécues et les transposerait soit à une autre personne, soit sur un robot.
 
Neuralink, pas précurseur dans le domaine

Les ambitions d’Elon Musk ne font pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique et soulève des doutes. Un dispositif similaire avait déjà été essayé pour arrêter les tremblements dans la maladie de parkinson. Beaucoup de structures se sont aussi adonnées à des travaux similaires, on peut citer Facebook qui veut mettre en place un dispositif permettant la communication des personnes ayant perdu la parole en raison de pathologie dégénératives du cerveau. Ce système permettra de muer l’activité cérébrale en mots compréhensibles en prenant pour support des algorithmes.



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