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Organisation et ressources humaines




Renault trucks supprime plus de 400 emplois en France
 La société par action simplifiée Renault Trucks a lancé une bombe ce mardi 16 juin à l’endroit de son personnel. Il s’agit de la suppression de 463 postes en France. Cette mesure de la filiale du suédois Volvo concerne principalement deux des quatre sites de production présentes dans l’hexagone. Selon la direction du groupe, cette décision se justifie par la crise économique occasionnée par la pandémie de covid19 qui ne lui permet plus de contenir ses 7370 salariés sur le territoire national.

L’impact de la covid19

Dans le communiqué de la direction, on peut voir la motivation d’une telle décision. il révèle que le groupe est impacté par la pandémie du coronavirus qui a occasionné le ralentissement de la demande en véhicules industriels. La direction ajoute que les prévisions de cette année seront de mal en pis car un ralentissement de la commande de 50% est prévu.

« Un dispositif de rupture conventionnelle collective »

Il précise quand même que cette suppression ne consistera pas en un licenciement sec mais plutôt en ce qu’il a qualifié de « rupture conventionnelle collective ». En d’autres termes, il s’agira de départs volontaires. C’est ce qui ressort du communiqué de Bruno Blin président de Renault Trucks. La mesure devrait être effective à partir du mois de septembre. Toutefois, des voix soutiennet que cette mesure ne les surprend pas et qu’elle est juste le prolongement du plan adopté en fin 2019 dans le but de réduire les coûts. Selon Olivier Porret, la pandémie n’a fait qu’accélérer un processus déjà enclenché.

Le personnel concerné

La décision concernera des cadres et des techniciens employés dans le domaine des études, de la recherche et développement. Une centaine de postes parmi le nombre annoncé ne sera pas totalement supprimée mais réaffectée à des départements comme la défense. 360 seront effectivement supprimés, et consisteront dans des départs. Lyon sera la plus impactée avec 335 départs. Toutefois, le personnel se pose des questions sur la stratégie du groupe car il ne comprend pas la pertinence de retirer des compétences. Avec les enjeux d’innovation et de protection écologique, supprimer des postes sur l’étude semble paradoxal pour Olivier Porret secrétaire du Comité Social et Economique de Renault Trucks.
En tout état de cause, cette décision est un bouleversement pour l’ensemble du personnel confronté à l’incertitude. Entre les mutations, les réaffectations et les suppressions de poste, une période nébuleuse commence à Renault Trucks.



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